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Avoir moins mal : un “plus” qui change tout !

La douleur : un signal dont on se passerait bien…

Douleurs chroniques, aiguës, péri-opératoires…il existe différents types de douleur et, même doté d’une santé de fer, tout le monde y est malheureusement un jour confronté.

Si la douleur est un signal d’alarme physiologique naturel, elle devient non seulement inutile mais aussi néfaste quand elle dure. Pesante sur le corps et l’esprit, elle peut avoir de grandes répercussions sur notre quotidien, notre travail, nos proches…

En général, quand une douleur apparaît ou nous gâche la vie, nous nous tournons vers notre médecin généraliste, parfois un rhumatologue ou un ostéopathe. Mais saviez-vous qu’il existe des spécialistes de la douleur ? Il s’agit des algologues, dont certains se qualifient eux-mêmes de « bobologues ». Assez méconnus, ces derniers travaillent au sein des CETD (Centres d’évaluation et de traitement de la douleur) où ils prennent en charge la douleur des patients de façon ultra personnalisée.

Prendre en compte la douleur pour la traiter

Depuis la loi de mars 2002, soulager la douleur est reconnu comme un droit fondamental. Les hôpitaux ont d’ailleurs intégré un Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) qui coordonne les actions liées à la prise en charge de la douleur entre les différents services. Formations professionnelles, propositions de protocoles, éducations thérapeutiques… le CLUD se donne du mal pour alléger la douleur du patient !

Il existe aussi des structures spécialisées : les unités et centres de traitement de la douleur. Accessibles uniquement sur rendez-vous et après avoir consulté son médecin traitant, ils sont souvent pris d’assaut car encore peu nombreux.

Côté traitements, les patients disposent de nos jours d’une large panoplie de solutions, qu’il s’agisse de traitements médicamenteux ou non médicamenteux, lesquels prennent le relais ou complètent une médication. C’est le rôle de la cryothérapie (thérapie par le froid), de l’hypnose, de l’acuponcture… Il est évident que l’aspect psychologique de la douleur est également à prendre en compte, notamment lorsque l’on a affaire à des douleurs chroniques !

L’anesthésie : un mode opératoire pluriel

Comme le suggère très bien son étymologie grec « anaisthêsía » (privation de la faculté de sentir), l’anesthésie supprime momentanément les sensations et tout particulièrement celle de la douleur.

L’anesthésie générale accompagne les actes de chirurgie en provoquant un sommeil artificiel par voie intraveineuse ou inhalatoire. On distingue les anesthésies avec intubation de la trachée, recommandées pour contrôler les voies aériennes supérieures du patient, et sans intubation.

L’anesthésie loco-régionale a l’avantage d’éviter la perte de conscience et les risques d’allergies tout en offrant un rétablissement bien plus rapide qu’après anesthésie générale. Elle est choisie pour endormir une région précise du corps en injectant des anesthésiques au niveau du système nerveux.

La sédation est un procédé qui aide le patient à rester détendu, en étant conscient ou non, en général lors d’explorations médicales. Les médicaments administrés sont identiques à ceux de l’anesthésie générale mais la dose plus faible. La sédation est utilisée seule ou associée à l’hypnose et même à une anesthésie locale. On parle alors d’hypnosédation.

Échelle de la douleur : du papier au smartphone

Prendre en charge la douleur est une chose, mais la quantifier est une autre. Pour cela, l’hôpital utilise trois types d’échelle. L’échelle visuelle analogique, ligne horizontale sur laquelle le patient situe sa douleur. L’échelle numérique, le fameux « De 0 à 10, à quel point avez-vous mal ? » et l’échelle verbale simple : le patient traduit sa douleur par des adjectifs. À ces 3 méthodes, s’ajoute l’observation du comportement du patient. Bien sûr, celle-ci sera privilégiée pour soulager le nourrisson ou la personne atteinte d’Alzheimer dont le langage non verbal (agitations, pleurs, gestes d’auto-défense…) traduira davantage son mal-être.

Repérer la douleur non exprimée est un enjeu de taille. Et une start-up française l’a bien compris ! Samdoc a mis au point une application mobile qui filme les expressions faciales du patient afin de déterminer la douleur ressentie. Jusqu’à présent, cette observation se faisait par les professionnels de santé qui devaient régulièrement entrer dans la chambre du patient afin d’interpréter ses mouvements corporels et expressions. L’outil s’avère plus objectif, précis, et pourrait faire gagner beaucoup de temps aux soignants, pour eux aussi, les soulager !

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